Les cycles saisonniers en MTC : imprécis ou absurdes
Energétique Cohérente et MTC : cycles saisonniers
Les trigrammes enfin décryptés, seule alternative fiable
Un cycle en quatre étapes qui manque de précision :
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douze méridiens principaux répartis sur quatre saisons : chaque saison correspond au moins à deux organes-méridiens, quatre pour l’été.
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la description “psychologique” de chaque saison est donc trop floue, trop générale.
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certaines fonctions sont souvent diabolisées, comme par hasard celles qui correspondent à l’automne et l’hiver.
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ce système, appelé “quatre saisons”, “quatre éléments” ou encore “quatre mouvements”, manque un peu de pertinence à tous les niveaux, aussi bien pour agir sur le corps que pour réguler les émotions. Le centre est au centre, c'est déjà bien, et en même temps : c'est la moindre des choses. Mais pour aider efficacement quelqu’un qui souffre... c’est tout de même un peu limité. On en voit vite le bout.
Un cycle en cinq étapes, absurde :
le centre du cercle est exporté à la périphérie, entre l’été et l’automne, c’est l’ “été indien”. Cette 5e saison est censée correspondre à Estomac d’une part, Rate/Pancréas d’autre part. Or…
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l’étoile rend bien sur le plan visuel, elle semble hautement symbolique et nous a tous fait rêver, mais :
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le centre d’un cercle se trouve au centre, pas à la périphérie
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une roue en forme d’étoile, pour rouler… Extraire le centre de la roue, pour le mettre à la périphérie… prévoir quelques cahots.
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entre deux saisons on a par définition un… entre-deux. Après tout pourquoi pas un "automne Iroquois"... ou un "hiver Mohican"… ? La seule supériorité de l’été indien c’est de frapper l’imagination : beaucoup d’entre nous trouvent plus agréable un été prolongé qu’un hiver qui s’attarde. Mais ce n’est pas de l’énergétique.
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Les adeptes des cinq mouvements trouvent peut-être mon approche un peu abrupte et se demandent sans doute ce que je fais du “cycle de domination”. Ils trouveront ailleurs sur ce site :
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un article consacré à ce sujet, répondant à la question : Le cycle de domination.
Un cycle en huit étapes, base possible de l’energétique cohérente… mais réputé indécryptable !
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La voici la fameuse “Roue des trigrammes dans la disposition du ciel antérieur”, ou “Roue de Fo Hi”.
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qui offre l’avantage d’augmenter le grossissement, donc la précision. Le printemps se subdivise en deux périodes d’un mois et demi, l’une correspondant au Foie, l’autre à la Vésicule Biliaire.
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réputé indécryptable depuis toujours
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et d’ailleurs plutôt cité dans le Yi-King que dans l’énergétique.
Ma démarche a consisté à décrypter ce cycle.
Au sens strict, la roue des trigrammes, le cycle saisonnier en huit phases, n’est qu’une des étapes : la Roue de Fo Hi donne la possibilité d’augmenter encore le grossissement… donc la précision. Les élèves de l’EEC qui auront été particulièrement sages auront peut-être la possibilité d’accéder au cycle en soixante-quatre étapes. Mais avant de piloter une fusée, apprenons déjà la conduite automobile. Le cycle en huit étapes est ultra-puissant et ses retombées sont innombrables.
Pour décrypter le cycle en huit étapes, il faut et il suffit que :
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chaque saison soit expliquée de façon claire ;
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chaque explication soit clairement la base de l’explication suivante, de même que dans le cycle naturel le printemps, saison de la germination, est clairement suivi par l’été, saison de la floraison, et ainsi de suite. Au niveau de l’explication psychologique il doit en aller de même ;
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chaque explication soit clairement opposée à l’explication opposée, de même que l’hiver est clairement le contraire de l’été.
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Dès l’instant où l’on a cette double cohérence, ce cycle, réputé indécryptable, est décrypté. De ce fait, chaque “entité viscérale” (organe+méridien) est clairement décrite sur les plans psychologique et physiologique. Sur le plan psycho-émotionnel, c’est une composante de notre personnalité, si toutefois nous y avons accès. La ventilation des organes sur les huit étapes n’est pas de mon fait (voir ici : ventilation des organes), mon rôle a consisté à décrypter leur signification.
Comment est-ce possible…
On se demandera peut-être : mais comment se fait-il qu’un objet réputé indécryptable depuis toujours, alors que des esprits brillants s’y sont frottés en vain au cours des siècles, soit décrypté par un occidental qui ne connaît pas les idéogrammes Chinois ?
Cette question n’est certes pas dénuée d’intérêt, mais elle est totalement secondaire par rapport aux faits : chacun peut facilement vérifier la double cohérence du décryptage, publié en 2003. Donc la chose est décryptée. Ce site étant encore en préparation le lecteur est prié de se reporter à mon ouvrage paru au Souffle d’Or, “Yi King et fleurs de Bach”, pages 69 à 77, et pages 85-86. Le décryptage y est résumé. Bien sûr l’ensemble de l’ouvrage explicite ce décryptage, appliqué au plan psychologique, les fleurs de Bach décrivant justement des états psychologiques précis et détaillés.
Voici néanmoins une réponse abrégée à cette question secondaire : parce qu’il fallait un ensemble de facteurs qui n’existaient pas auparavant. On trouvera une réponse plus détaillée dans un article situé plus loin (en préparation).
Restent quelques points à aborder :
Mon acupuncteur est très efficace, pourtant il ne connaît pas votre système. Comment expliquez-vous cela ?
Il y a deux explications, cumulables.
- Il utilise l’acupuncture clinique, qui ne repose pas sur le cycle saisonnier.
- Il est intuitif, il a du ressenti, il met le doigt -ou l’aiguille- au bon endroit. Il est possible qu’il trouve ensuite des justifications intellectuelles en termes de “Cinq Mouvements”, mais c’est sans fondement. Cela dit… cela n’a aucune importance car son rôle c’est de faire en sorte que vous alliez mieux. Pas d’expliquer comment c’est arrivé.
Il n’est pas nécessaire d’avoir une approche cohérente pour avoir des résultats. Or, ce sont des résultats que l’on demande à un praticien. S’il a de l’expérience et de l’intuition, il pourrait très bien avoir intérêt à ne rien changer à sa pratique ! Passer à mon système impliquerait peut-être une phase de déstabilisation. Par contre, tant qu’à faire de commencer l’énergétique, autant commencer par du cohérent. Et par ailleurs, un système cohérent ne débouche pas seulement sur l’énergétique mais aussi sur :
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une pharmacopée cohérente et locale,
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une vraie synthèse avec l’homéopathie,
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une vraie synthèse avec le décodage des rêves, car évidemment la saison “en souffrance” se retrouve dans les rêves.
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liste non exhaustive…
Qu’appelez-vous “vraie synthèse avec l’homéopathie” ?
Ce n’est pas une mise en correspondance de type “tel point d’acupuncture = tel remède homéopathique”. On ne peut pas faire un dictionnaire dans lequel un mot d’anglais = un mot de français. Par contre on peut regrouper les mots d’une langue -et donc d’une autre- selon des concepts communs.
Que faites-vous des “dix Tien Kan” et autres “six Grands Méridiens” ?
Les six Grands Méridiens ne sont pas un système cyclique et les dix Tien Kan ne sont pas en correspondance directe avec les méridiens principaux.
Etant donné l’impact phénoménal du cycle saisonnier, étant donné la précision du cycle en huit étapes, celui-ci m’a semblé totalement prioritaire. Il m’est apparu urgent de mettre fin à sa scandaleuse “indécryption”.
Les autres considérations me paraissent subordonnées au cycle saisonnier.
Mais alors que faites-vous de l’acupuncture clinique ?
Si je devais abandonner ma méthode et en “emporter une seule” parmi les autres, c’est l’acupuncture clinique que j’emporterais. C’est la mort dans l’âme que je ferais ce choix, car je la considère comme : fiable, incontournable sur certaines pathologies, formidablement lente sur d’autres, inopérante sur certaines, et surtout : terriblement rébarbative. Telle qu’elle apparaît actuellement, l’acupuncture clinique est certainement, en tant que méthode, beaucoup plus fiable que “le cycle saisonnier incohérent”, tout au moins lorsqu’elle s’applique. Mais son lien avec le cycle saisonnier cohérent est souvent loin d’être évident. On objectera peut-être qu’elle n’est pas censée y être reliée. C’est possible. Dans ce cas, elle reste un catalogue de signes à apprendre par coeur, un bâtiment à l’architecture globale incompréhensible. Bâtiment dont on peut, certes, maîtriser peu à peu et au prix d’un gros effort chaque section. Mais sans pouvoir se référer à un plan d’ensemble permettant de se dire : oui, cette section du bâtiment a telle relation avec les autres parties.